"J'ai esquivé plusieurs coups": ce que l'on sait de l'agression au couteau subie par Santiago Cucci, ex-président de l'OL
Santiago Cucci doit peut-être sa vie à sa maîtrise des arts martiaux. L'éphémère président exécutif de l'OL s'est constitué partie civile devant la chambre correctionnelle du tribunal de Bayonne, lundi 9 septembre, dans le cadre du procès d'un homme de 22 ans qui avait tenté de l'agresser avec un couteau.
• Excès de vitesse, conduite sans permis, violence...
L'affaire remonte au 29 juillet. Au milieu de la nuit, un véhicule circule à 160 km/h sur l'A63. Il est pris en chasse par les forces de l'ordre. Une herse est posée pour l'intercepter mais le conducteur, sans permis, l'évite et finit par semer la police après avoir emprunté un rond-point en sens inverse et grillé des feux.
Sous l'emprise de l'alcool et de la cocaïne, l'homme se rend chez sa petite amie, la réveille violemment et détruit son téléphone, rapportent nos confrères.
En fin de matinée, il grimpe dans la voiture de sa mère et roule en direction d'Ascain (Pyrénées-Atlantiques). Il percute un véhicule dans laquel se trouve un couple et son fils de 13 ans. La situation se tend et l'individu exhibe un couteau doté d'une lame de 21 cm. C'est alors qu'intervient Santiago Cucci.
• Santiago Cucci visé par l'agresseur pour avoir aidé une femme
De retour dans le Pays Basque, l'ex-président de l'OL circulait à vélo dans le secteur du port. "J'ai vu une dame qui se faisait frapper par un homme devant plusieurs personnes", a déclaré Santiago Cucci durant le procès.
Bientôt, le jeune homme essaie de s'en prendre au Basque. "J'ai esquivé plusieurs coups, mais je suis très en colère, car personne ne m'a aidé alors qu'il y avait beaucoup de monde autour de moi", a-t-il insisté.
Finalement, après avoir pris la fuite, l'agresseur a pu être appréhendé par les gendarmes, non sans outrages, insultes et crachats.
• Une peine plus lourde que les réquisitions
Le tribunal de Bayonne l'a condamné à deux ans et demi de prison ferme, une peine plus importante que celle requise à son encontre.
Selon France Bleu Pays Basque, la peine prononcée est initiallement de 18 mois de prison ferme, auxquels s'ajoutent une révocation de sursis dans le cadre d'une autre condamnation de 12 mois.