Israël-France: Aurélien Tchouaméni sera le capitaine des Bleus

Le voile est levé sur l’identité du capitaine de l’équipe de France pour la rencontre contre Israël, jeudi à Budapest (20h45). En l’absence de Kylian Mbappé, habituel n°1, du retraité Antoine Griezmann (sa doublure), et de N'Golo Kanté (capitaine contre la Belgique), Aurélien Tchouaméni (24 ans, 36 sélections, 3 buts) portera le brassard pour ce match de la troisième journée de la Ligue des nations, comme l’a annoncé la Fédération française de football (FFF) dans un communiqué.

Ce sera la première fois que le milieu de terrain du Real aura cet honneur. Il figurait parmi les potentiels candidats énumérés ces derniers jours lors des débats animés sur le sujet. Tchouaméni accompagnera donc son sélectionneur en conférence de presse de veille de match ce mardi à 16h45, après leur arrivée sur place prévue à 13h.

Mike Maignan l'aurait mal pris

Le gardien Mike Maignan, qui avait secoué le vestiaire après la défaite contre l’Italie (1-3) en septembre dernier, pouvait aussi y prétendre. Et le joueur de l’AC Milan aurait affiché sa grande déception en apprenant de son sélectionneur qu’il ne porterait pas le brassard en Hongrie. Jules Koundé, brillant avec le FC Barcelone depuis le début de saison, est aussi apparu dans les discussions. Mardi en conférence de presse, Ibrahima Konaté avait cité ces trois noms et le sien au moment de déterminer les joueurs qui pourraient assumer cette tâche.

"Il y a quelques joueurs qui ont le profil", avait-il confié.

"La vérité, j’ai deux-trois noms qui me viennent en tête. Que ce soit moi, Mike (Maignan), Jules (Koundé) et Aurél (Tchouaméni) peut-être. Ce sont les seuls noms qui me viennent en tête, en toute honnêteté."

Après avoir zappé de manière inhabituelle la conférence de presse de début de rassemblement ce lundi, Didier Deschamps s’était exprimé dans une vidéo de la FFF. Il avait notamment expliqué la manière dont il choisirait son capitaine. "C’est une responsabilité momentanée entre des joueurs qui peuvent l’être. Mais il y a aussi beaucoup de joueurs qui peuvent être des leaders sans forcément avoir le brassard de capitaine. Le manque d’expérience ou de vécu ne va pas dans le bon sens. Il y a le nombre de sélections et l’ancienneté, qui n’est pas forcément un critère déterminant pour moi. C’est plus la capacité que certains ont à avoir des responsabilités sur le moment, sans que ça puisse modifier leur comportement ou leurs performances. C’est surtout ça, d’où l’importance pour moi de bien connaître les joueurs sur le plan humain, leur caractère, leur sensibilité par rapport au groupe qui est là sur ce rassemblement."

Article original publié sur RMC Sport