Interview - Stoffel Vandoorne : "J'aimerais me battre pour la victoire au Mans"

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Sport Auto : Premier souvenir automobile ?

Ce qui me vient à l’esprit, c’est d’avoir regardé les Grands Prix tous les dimanches chez mes grands-parents. C’était à l’époque du duel McLaren-Ferrari avec Mika Häkkinen, Michael Schumacher, David Coulthard… Mon père était architecte et n’était pas vraiment intéressé par l’automobile.

Mon premier contact direct avec le sport auto relève un peu du hasard. Mon père a été amené à dessiner un restaurant pour une piste de Karting près de là où j’ai grandi, et le patron de la piste lui a proposé de me faire faire quelques tours en kart. Je devais avoir 5 ou 6 ans. C’est là que tout a commencé.

J’ai essayé d’autres sports, mais aucun ne m’a procuré la même adrénaline que le Karting. Il est rapidement devenu certain que c’était ce que je voulais faire. Je ne pensais pas encore à la F1. C’était surtout pour m’amuser. C’est devenu un peu plus professionnel par la suite.

Vos parents vous ont-ils soutenu ?

Oui, même si financièrement, ça n’a pas toujours été facile. Le Karting coûte cher. Nous n’avons donc pas pu faire tout ce que nous voulions, mais nous avons tout de même réussi à trouver quelques sponsors.

Aviez-vous un modèle, une idole ?

Non, pas vraiment. J’ai beaucoup suivi la carrière de Lewis Hamilton. A mes yeux, il incarnait le jeune qui arrivait en F1 et qui obtenait de bons résultats très vite.