INFO BFMTV. JO Paris 2024: 72 condamnations prononcées depuis le début de l'événement
Depuis le début des Jeux olympiques, 181 affaires en lien avec la XXXIIIe olympiade ont été traitées, a appris BFMTV auprès du ministère de la Justice. 174 réponses pénales ont été engagées, dont la moitié à Paris et Bobigny, et 41 condamnations à des peines de prison ferme ont été prononcées.
Les Jeux olympiques de Paris se passent bien, sur la piste du Stade de France et en dehors. Deux semaines après le début de la XXXIIIe olympiade, qui prendra fin ce dimanche 11 août, BFMTV a pu consulter le premier bilan en matière de justice pour cet événement planétaire.
Du mercredi 24 juillet au jeudi 8 août, 181 affaires en lien avec les Jeux olympiques ont été traitées, a-t-on appris auprès du ministère de la Justice.
41 condamnations à de la prison ferme
Sur ces 181 affaires, 174 d'entre elles (soit 96%) ont fait l'objet d'une réponse pénale et 7 d'entre elles ont fait l'objet d'un classement sans suite.
Selon nos informations, 41 condamnations à des peines de prison ferme ont été prononcées à ce jour, dont 14 avec mandat de dépôt. Au total, 72 personnes ont été condamnées. Six interdictions de stade ont été prononcées.
Sur l'ensemble des procédures, une large part (46%) concerne des infractions liées à des violences volontaires, au code de la route ou à des infractions de survol (drones et aéronefs, par exemple).
Certaines de ces 181 procédures concernent des athlètes: un hockeyeur australien a ainsi été déféré devant un délégué du procureur pour un avertissement pénal probatoire après avoir été placé en garde à vue pour acquisition de stupéfiants. D'autres concernent des touristes venus à Paris spécialement pour les JO: un Brésilien a été condamné à dix mois d'emprisonnement avec sursis pour contrefaçons de médailles.
Importante présence policière
Malgré une moyenne de douze affaires par jour liées aux Jeux olympiques, l'événement semble donc s'être bien déroulé dans la capitale. Un bilan qui peut s'expliquer par une forte présence policière aux abords des sites de la compétition. Qu'ils soient Français, Espagnols ou Qataris, les policiers et les gendarmes ont fait partie du paysage des Jeux olympiques, avec 35.000 agents sur le territoire.
Il y a quelques jours, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur démissionnaire, faisait état d'un bilan positif quant aux chiffres de la délinquance après la première semaine des Jeux, avec notamment une baisse de 24% des vols avec violence et de 40% des violences dans les transports.
Une analyse à atténuer, puisque les données publiées ce jeudi 8 août par le service de statistiques du ministère de l'Intérieur (SSMSI) montrent que certains crimes et délits sont repartis à la hausse sur la période du lundi 29 juillet au dimanche 4 août.