Cet implant cérébral qui permet de contrôler ChatGPT à distance

Mark utilise le casque Apple Vision Pro grâce à la force de sa pensée, et non par ses mouvements de mains, puisqu'il est atteint de la maladie de Charcot et paralysé des bras.  - Credit:Synchron
Mark utilise le casque Apple Vision Pro grâce à la force de sa pensée, et non par ses mouvements de mains, puisqu'il est atteint de la maladie de Charcot et paralysé des bras. - Credit:Synchron

Mark, 64 ans, est atteint de la maladie de Charcot, ou sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie neurodégénérative qui lui a fait perdre l'usage de ses mains. Impossible pour lui de faire des actions quotidiennes comme pianoter sur un clavier d'ordinateur pour communiquer, cliquer à l'aide d'une souris pour naviguer en ligne ou décrocher son téléphone pour répondre à ses proches… À moins que la science et la technologie ne s'en mêlent.

En janvier dernier, Neuralink, la société de puces cérébrales d'Elon Musk, avait annoncé avoir posé son implant dans le cerveau d'un premier patient humain. Son produit, Telepathy, « permet de contrôler son téléphone ou son ordinateur et, par leur intermédiaire, presque n'importe quel appareil, simplement par la pensée », expliquait alors le milliardaire sur X. « Les premiers utilisateurs seront ceux qui ont perdu l'usage de leurs membres. Imaginez que Stephen Hawking puisse communiquer plus rapidement qu'un dactylographe ou un commissaire-priseur. C'est l'objectif. » Cette déclaration reste pour l'heure une simple promesse, puisqu'aucune démonstration n'a été faite depuis. Dans un communiqué, l'entreprise a même annoncé que son implant montrait déjà une baisse d'efficacité.

L'intelligence artificielle au service du cerveau

La très médiatique Neuralink a d'autant plus de souci à se faire que les récents résultats de concurrents pourraient la mettre sur le carreau. C'est le cas de Synchron, une start-up new-yorkaise qu [...] Lire la suite