Histoires d'autos : Thierry Boutsen se confie à Sport Auto

Histoires d'autos : Thierry Boutsen se confie à Sport Auto
![CDATA[]]

Premier souvenir lié à l’automobile ?

Ma mère dit que j’avais déjà le virus de l’automobile et décidé d’être pilote de F1 à 3 ans ! Je ne sais pas d’où ça vient car cela n’intéressait pas du tout ma famille. A 12 ans, j’ai essayé de m’inscrire dans l’école de pilotage d’André Pilette à Zolder. Ça m’a été refusé car il fallait un permis de conduire ! J’ai donc dû attendre d’avoir 18 ans. Ma famille n’avait pas d’argent pour soutenir mes débuts en compétition mais elle m’a toujours encouragé à 100 %.

Jacky Ickx vous a-t-il inspiré ?

Oui. Je me rappelle avoir vu à la télévision en 1969 les derniers tours des 24 Heures du Mans avec ce duel terrible entre Jacky Ickx et Hans Herrmann. C’est l’une des premières courses que j’ai vues à la télévision. Ça m’a beaucoup frappé. Il avait déployé une belle tactique pour gagner. Quand j’étais gamin, il était une source d’inspiration. Ensuite, il a été mon manager pendant deux ans et puis il a repris lui-même la compétition.

Comment avez-vous débuté ?

J’ai fait des études d’ingénieur automobile, à Mons. Un cycle en deux ans. J’avais consacré mon mémoire de fin d’études à la préparation d’un moteur de Formule Ford. Et c’est avec ce moteur préparé par mes soins que j’ai roulé l’année suivante, en 1978. J’ai gagné 15 courses sur 18 !

Aujourd’hui encore, j’en suis très fier. Ça m’a permis de me lancer, même si c’était compliqué. Jusqu’à ma deuxième année en F1, j’ai toujours été en galère financière. J’ai dû emprunter beaucoup d’argent que j’ai remboursé petit à petit grâce aux sponsors. C’était une bataille permanente mais palpitante. Rien ne m’aurait arrêté.

https://twitter.com/SportAutoMag/status/1569249473414430721

Le chemin vers la F1 a été tortueux...Lire la suite sur Sport Auto