Dévastée par les attaques sur sa prestation, Raygun demande que cesse le harcèlement

Rachael Gunn, alias Raygun son pseudonyme de B-Girl, a été l’une de nos antistars préférées des JO. Sa danse du kangourou lors du premier tour de la compétition de breakdance est devenue immédiatement virale. Championne d’Océanie en titre, cette chercheuse sur les cultures et les sports urbains à l’université de Sydney, ne s’attendait pas à un tel déferlement de moqueries et de violences verbales. Après avoir célébré dans la liesse la fin des Jeux olympiques de Paris avec la délégation australienne, le ton a changé.

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« Dévastateur »

Dans une vidéo diffusée sur son compte Instagram, elle explique qu’elle voulait, par sa prestation, apporter de la joie. « J’ai travaillé d’arrache-pied pour me préparer aux Jeux olympiques, je suis vraiment honorée d’avoir fait partie de l’équipe australienne et d’avoir fait partie des débuts olympiques de Breakdance. » Hélas, elle n’avait pas réalisé que sa prestation très originale « ouvrirait également la porte à autant de haine », dont une pétition qui demande des comptes au Comité olympique australien. « C’est dévastateur », ajoute-t-elle. « Je voudrais vraiment demander à la presse d’arrêter de harceler ma famille, mes amis, la communauté du breakdance australien et la communauté plus large des danses urbaines », surenchérit-elle.


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