Guinée: une ONG dénonce un manque de transparence sur l’impact environnemental d’un projet de chemin de fer
En Guinée, Action Mines dénonce un manque de transparence des projets de chemin de fer liés au gisement géant de fer de Simandou, dans le sud-est du pays. L’ONG affirme qu’aucune étude d'impact environnemental récente n'a été rendue publique au sujet du futur Transguinéen, censé acheminer le minerai vers la mer. Explications.
En Guinée, la société civile s'inquiète du manque de transparence des projets de chemin de fer liés au gisement géant de minerai de fer de Simandou. Après le lancement des premiers travaux du Transguinéen de Kérouané à Forécariah, sur la côte, par la compagnie Winning Consortium Simandou, c'est au tour du consortium mené par la multinationale Rio Tinto de commencer les travaux préparatoires de son propre tronçon, entre Beyla et Kérouané, pour relier les deux parties du gisement entre elles. Or, l'étude d'impact environnemental n'a pas été rendue publique dans sa version actualisée.
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Cette fois, c'est à Rio Tinto-Simfer, qui débute ses propres travaux ferroviaires, qu'Action Mines demande la mise à jour de son étude d'impact, obsolète, selon Amadou Bah car elle date de 2012 : « Les conditions environnementales ont changé au niveau local. La démographie a changé. Les aspects de la biodiversité ont changé. Donc, ce serait important que cette mise à jour soit publiée parce que les conditions ont changé entretemps. »