Le grand écran français pleure Laurent Tirard
Laurent Tirard n'avait que 57 ans quand sa longue et douloureuse maladie l'a emporté, mais il s'était déjà fait une excellente réputation auprès du jeune public – et du moins jeune ! – avec des succès aussi imposants que Le Petit Nicolas (2009) ou Astérix & Obélix : Au service de Sa Majesté (2012).
« Il avait le talent de capturer et de narrer des histoires humaines avec beaucoup d'humour et de sensibilité », a écrit son agent dans le communiqué de presse par lequel il a annoncé sur X le décès du scénariste et metteur en scène de neuf longs métrages, le jeudi 5 septembre.
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Pointant les influences du réalisateur (Jacques Tati, Star Wars), son agent a rappelé que Laurent Tirard avait été formé au cinéma à la New York University et avait fait ses débuts « comme lecteur de scénario chez Warner à Los Angeles ». Il avait ensuite durant sept ans exercé le métier de critique pour Studio Magazine. De là, il s'était attelé à l'écriture de scénarios « pour la télévision, puis pour le cinéma avant de passer à la réalisation ».
Un méchant cancer et ses suites
Mais qui savait que derrière la réalisation de ses comédies populaires et de Molière, Un homme à la hauteur (2016), Le Discours (2020), Le Retour du héros, ou encore Juste ciel (2023) se cachait un homme grandement éprouvé par la maladie, qui y a fait face avec « un immense courage » ?
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