Le grand écran français pleure Laurent Tirard

Laurent Tirard au vernissage de l'exposition à Paris des « Vacances du petit Nicolas » en 2014.  - Credit:Patrice Falour/Starface
Laurent Tirard au vernissage de l'exposition à Paris des « Vacances du petit Nicolas » en 2014. - Credit:Patrice Falour/Starface

Laurent Tirard n'avait que 57 ans quand sa longue et douloureuse maladie l'a emporté, mais il s'était déjà fait une excellente réputation auprès du jeune public – et du moins jeune ! – avec des succès aussi imposants que Le Petit Nicolas (2009) ou Astérix & Obélix : Au service de Sa Majesté (2012).

« Il avait le talent de capturer et de narrer des histoires humaines avec beaucoup d'humour et de sensibilité », a écrit son agent dans le communiqué de presse par lequel il a annoncé sur X le décès du scénariste et metteur en scène de neuf longs métrages, le jeudi 5 septembre.

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Pointant les influences du réalisateur (Jacques Tati, Star Wars), son agent a rappelé que Laurent Tirard avait été formé au cinéma à la New York University et avait fait ses débuts « comme lecteur de scénario chez Warner à Los Angeles ». Il avait ensuite durant sept ans exercé le métier de critique pour Studio Magazine. De là, il s'était attelé à l'écriture de scénarios « pour la télévision, puis pour le cinéma avant de passer à la réalisation ».

Un méchant cancer et ses suites

Mais qui savait que derrière la réalisation de ses comédies populaires et de Molière, Un homme à la hauteur (2016), Le Discours (2020), Le Retour du héros, ou encore Juste ciel (2023) se cachait un homme grandement éprouvé par la maladie, qui y a fait face avec « un immense courage » ?

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