Les manifestations contre le « gouvernement Macron-Barnier » moins importantes que prévu

Mathilde Panot en tête du cortège des manifestants à Paris, le 21 septembre.  - Credit:Stephanie Lecocq / REUTERS
Mathilde Panot en tête du cortège des manifestants à Paris, le 21 septembre. - Credit:Stephanie Lecocq / REUTERS

Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Paris, en début d'après-midi, samedi 21 septembre, pour dénoncer le « gouvernement Macron-Barnier »,avant même l'annonce de sa composition jugée très marqué à droite, plus de deux mois après des élections législatives remportées sans majorité absolue par la coalition de gauche. L'appel a été lancé par La France insoumise, les Écologistes ainsi que des associations féministes, étudiantes et environnementales, rapporte l'Agence France-Presse (AFP).

LFI avait pour ambition d' « augmenter la pression populaire » après une première journée de contestation le 7 septembre, qui avait réuni dans toute la France entre 110 000, selon les autorités, et 300 000, selon les organisateurs, manifestants de gauche. Cependant, les appels ont été peu suivis ce samedi : ils étaient 2 200 à Marseille, selon la préfecture de police (contre 3 500 lors de la précédente journée de contestation du 7 septembre), 400 à Bordeaux, quelque 200 à Angoulême et Nantes, une centaine à Strasbourg... A Paris ils étaient 3 200, selon la préfecture de police. A titre comparatif, le 7 septembre, ils étaient 26 000, selon le ministère de l'Intérieur, et 160 000 manifestants, selon LFI .

La campagne pour la destitution de Macron continue après la première victoire et le vote de la recevabilité par le bureau de l'Assemblée nationale.

Aujourd'hui encore des milliers de personnes sont dans la rue à Paris et dans toute la France. Le gouvernement Barni [...] Lire la suite