La fronde contre DAZN et beIN Sports va poursuivre ce week-end dans les stades de Ligue 1 et Ligue 2
Les championnats français ont repris depuis maintenant un mois mais les supporters ne décolèrent toujours pas. Alors que les cinquièmes journées de Ligue 1 et de Ligue 2 vont avoir lieu ce week-end, de vendredi soir à lundi soir, de nouvelles contestations envers les diffuseurs sont attendues en tribunes, comme c'est le cas depuis le début de la saison.
En Ligue 2, le multiplex de beIN Sports installé le vendredi soir ne passe toujours pas auprès des fans. Cette saison, la majorité des matchs se joue les vendredi et lundi, au lieu du samedi comme c'était le cas les années précédentes. Une décision prise par la Ligue de football professionnel en accord avec beIN Sports, qui a acquis l'intégralité des droits TV du championnat jusqu'en 2029.
"BeIN n'a rien entendu"
Face à la fronde des supporters, la LFP et le diffuseur ont accepté la semaine dernière qu'un des sept matchs du vendredi soir soit programmé le samedi à 20h et annoncé d'autres changements. Mais malgré l'aménagement proposé, la contestation reste très importante. Pour le moment, aucune réunion de suivi n'est programmée afin de poursuivre les échanges.
"Le combat se poursuit, BeIN n'a rien entendu", a fait savoir un des leaders d'un groupe de supporters de deuxième division à RMC Sport. Certains groupes qui étaient en grève depuis quelques journées vont quand même reprendre les chants. Des banderoles ou des chants hostiles contre la Ligue et le diffuseur devraient également voir le jour.
Dès la première journée, les spectateurs avaient signifié leur colère avant le coup d'envoi des matchs, avec fumigènes, banderoles, lasers et tracts. Depuis, les actions continuent chaque week-end, interrompant parfois les matchs ou visant directement beIN Sports.
DAZN toujours critiqué pour ses tarifs
En Ligue 1, la situation est plus parsemée dans les tribunes. Cette fois, ce n'est pas la programmation mais le prix de l'abonnement proposé par DAZN, nouveau diffuseur majeur, qui fâche. Si la plateforme britannique assure que les retours des "fans et des clubs" sont "positifs", elle a tout de même baissé son tarif jusqu'au 22 septembre. L'offre avec engagement d'un an passe ainsi de 29,99 à 19,99 euros par mois, tandis que ceux qui optent pour la formule sans engagement à 39,99 euros mensuels bénéficient de cette réduction sur les deux premiers mois.
Dans une interview à France Info, Brice Daumin, le directeur général de DAZN, a par ailleurs estimé que "les prix et le piratage n'ont rien à voir" et que "ce n'est pas notre responsabilité". Quoi qu'il en soit, certains leaders de groupes cherchent à faire passer des messages au diffuseur, notamment avec des banderoles au sujet des prix pratiqués par la chaîne. Des initiatives qui seront peut-être à découvrir sur les écrans TV dans les prochaines semaines...