« La France a tué mon mari » : la veuve du gendarme mort à Mougins laisse éclater sa colère

Éric Comyn a été tué lundi 26 août lors d'un contrôle routier (photo d'illustration).  - Credit:www.alamy.com / Alamy Stock Photo / Abaca
Éric Comyn a été tué lundi 26 août lors d'un contrôle routier (photo d'illustration). - Credit:www.alamy.com / Alamy Stock Photo / Abaca

«  Je l'affirme haut et fort. La France a tué mon mari. » Sonnant comme une sentence irrévocable, les mots d'Harmonie Comyn ont déchiré l'air de Mandelieu-la-Napoule ce mercredi 28 août au matin.

Un hommage à Éric Comyn, gendarme tué dans l'exercice de ses fonctions lundi 26 août, était rendu dans cette commune des Alpes-Maritimes où l'homme travaillait depuis vingt ans au sein du peloton motorisé. « Je l'affirme haut et fort. La France a tué mon mari. Le père de mes enfants. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme, et son excès de tolérance », a clamé froidement la veuve du gendarme, dont la prise de parole n'était pas annoncée dans le programme de la cérémonie.

"La France a tué mon mari": la femme du gendarme tué à Mougins s'exprime pic.twitter.com/J3utbwsgiC

— BFMTV (@BFMTV) August 28, 2024

« La France a tué mon mari. Comment, pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Comment les législatifs ouvriront-ils réellement leurs yeux ? Faut-il qu'ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? » s'est insurgée Harmonie Comyn. « 1981 n'aurait jamais dû exister », a-t-elle encore déclaré, en référence à l'abolition de la peine de mort par Robert Badinter. « Quelle est la suite pour ce meurtrier ? Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? » « Nous, par contre, on a pris à perpétuité », souligne la mère de famille.

L'extrême dr [...] Lire la suite