France-Israël: pourquoi Deschamps a décidé de donner le brassard de capitaine à Kanté

Le choix de l’expérience. Ce jeudi, à l’occasion du match de Ligue des nations entre la France et Israël (20h45), c’est bien N’Golo Kanté qui portera le brassard de capitaine des Bleus. Comme détaillé par RMC Sport mardi, le milieu de terrain d’Al Ittihad était en pole position pour hériter du brassard. Didier Deschamps a officialisé sa décision ce mercredi en conférence de presse, sachant que la présence du principal intéressé à ce rendez-vous médiatique ne laissait peu de place au doute.

>> Revivez la conférence de presse de Deschamps et Kanté avant France-Israël

"Il a un vécu", a justifié le sélectionneur des Bleus. "Ce n’est pas quelqu’un qui va prendre beaucoup la parole (sourire). Mais il y a d’autres formes de leadership. Par ce qu’il fait sur le terrain, ça a toujours été un leader et un moteur. Évidemment, il a aussi une reconnaissance par rapport à l'ensemble du groupe. Sans le brassard, ça a toujours été un leader important pendant des années. Là, il aura un peu plus, mais le connaissant bien, je ne pense que ça va changer sa façon d’être ou de se comporter."

Sans Kylian Mbappé, non convoqué pour le deuxième rassemblement consécutif, le staff des Bleus devait trouver un nouveau capitaine, Aurélien Tchouaméni, qui avait hérité du brassard en octobre en l’absence de l’attaquant du Real Madrid, étant actuellement blessé à la cheville.

Kanté: "Avec l’âge, avec le statut, ça devient plus facile de communiquer"

Ce n’est pas une première pour Kanté, déjà capitaine des Bleus au coup d’envoi face à la Belgique le 9 septembre dernier, en Ligue des nations (victoire 2-0). L’ancien joueur de Chelsea, joueur le plus capé de ce rassemblement (33 ans, 63 sélections), avait également occupé ce rôle à l’Euro lorsque Mbappé sortait en cours de match (contre l'Autriche en poule pour en quart contre le Portugal).

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"J’ai ma personnalité, ça fait un moment que je suis dans l’équipe", a confié Kanté face aux journalistes. "(Ma volonté) est juste de tirer le groupe vers le haut avec ce que je peux apporter, être concentré sur le terrain, corriger ce qu’on peut corriger, être un relais du coach sur le terrain. En dehors, c’est d'utiliser les forces de tout le monde. Certains sont plus à l’aise pour parler donc ils donneront de la voix. Mais on est ensemble et on essaye de tirer le maximum du groupe. Si ça va m’obliger à forcer ma nature? Avec l’âge, avec le statut, ça devient plus facile de communiquer et de faire passer des messages. Avec le brassard, ça incite un peu plus à le faire. Dans l'ensemble, je me sens bien et prêt à y aller", a-t-il conclu.

Article original publié sur RMC Sport