Foires aux vins : peut-on vraiment faire de bonnes affaires ? Les conseils d'un maître sommelier
“Rendre le vin plus accessible, plus facile à acheter, et plus simple à apprécier”, la maxime du Petit Ballon (qui vend du vin “sans baratin”) s’applique à son co-fondateur en personne. Tout le parcours du maître-sommelier Jean-Michel Deluc montre en effet qu’il a à cœur de transmettre simplement. De son enseignement aux élèves du Cordon bleu à Paris, au service de ses clients au Ritz pendant dix ans.
Bien sûr, mais il faut être curieux. Intéressez-vous aux appellations moins connues de nos grandes régions viticoles. Dans le Bordelais par exemple, il faut oser les côtes-de-bourg ou les sainte-foy-bordeaux, extra et souvent négligées. Dans la vallée du Rhône, il y a d’excellents côtes-du-rhône génériques, de négociants ou/et de propriétaires.
On sait qu’il y a de mauvais récoltants et de bons négociants. On sait aussi qu’on peut faire confiance aux vins de négoces des grands propriétaires, parce qu'ils savent faire du vin. Sur l’étiquette, s’il est écrit “mis en bouteille au domaine”, c’est un bon indicateur, cela veut dire que les raisins proviennent du lieu. En revanche, s’il est écrit “mis en bouteille par…”, on ne sait pas d’où viennent les raisins ou les moûts. Sur les capsules, repérez les lettres R pour récoltant, E pour éleveur, un négociant qui achète du vin et l’élève, ou encore N, le négociant qui achète raisins ou moûts et procède à des assemblages.
Si vous ne connaissez pas le vin qui a priori vous plaît, achetez-en une seule bouteille le premier jour. Même si les (...)