FOG – La faute de Kamala Harris et de la gauche américaine
Ce qui est étrange avec les démocrates américains, c'est qu'ils n'apprennent pas. Si Donald Trump l'a emporté, on est en droit de dire que c'est grâce à la campagne de Kamala Harris. Comme Hillary Clinton, la concurrente de Trump à la présidentielle de 2016, elle aura eu tout faux du début à la fin.
Kamala Harris passe bien, à la télévision. Elle inspire même une certaine sympathie, avec un bon rire dont elle a peut-être abusé, comme si c'était tout ce qu'elle avait. Mais elle a commis l'erreur mortelle de reprendre point par point une stratégie, celle d'Hillary Clinton, qui avait échoué lamentablement il y a huit ans. D'abord, contre le candidat républicain, elle a fait campagne sur la morale avec le soutien de toutes les « élites » de Hollywood et de la quasi-totalité des médias.
Le chœur des âmes pures
Lors des dernières semaines, la mobilisation des célébrités fut à son comble. De Beyoncé à Richard Gere en passant par Leonardo DiCaprio, tous, drapés de probité et de bonne conscience, ont mis en garde contre le « fascisme » en marche. Même Arnold Schwarzenegger s'est joint au chœur des âmes pures. Quant aux journalistes américains, ils semblaient souvent en mission, une mission de sauvetage de la démocratie et de l'Amérique en péril. Certains ont même fini par ressembler, avec un discours opposé, aux grotesques prédicateurs ou télévangélistes du camp trumpiste.
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