Financement des partis politiques : jackpot pour le RN et le PS
Les élections législatives n'ont pas seulement bouleversé la composition de l'Assemblée nationale, elles ont aussi touché les partis au porte-monnaie. Certains ont le sourire, d'autres vont serrer les cordons de la bourse. En fonction du nombre de voix récoltées et du nombre de candidats élus à l'Assemblée nationale, les partis voient, en effet, leur part de financement public varier.
Ils se partagent un pactole de 66,44 millions d'euros, à une condition : les formations doivent avoir franchi le seuil de 1 % des suffrages exprimés dans au moins 50 circonscriptions, selon les critères établis par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. De plus, les partis reçoivent 37 200 euros par député (et sénateur) élu.
Les Républicains et la majorité y perdent…
En conséquence, les caisses des Républicains vont fondre. Le parti de droite, qui a perdu un grand nombre d'élus à l'Assemblée nationale (46 en 2024, contre 64 en 2022), voit également baisser une partie de ses financements publics. Déchiré depuis l'alliance scellée par son président Éric Ciotti avec le Rassemblement national, LR va perdre presque 30 % de ses subventions publiques : elles passeront de 9,5 à 6,7 millions d'euros.
Le pacte négocié par le député niçois avec le parti de Jordan Bardella est l'une des raisons de cette baisse de recettes : la soixantaine de candidats ciottistes s'est en effet rattachée financièrement à son microparti, À droite ! Les amis d'Éric Ciott [...] Lire la suite