Fin du sommet du G20 : un succès selon Lavrov et Lula, "insuffisant" pour Macron

Le sommet du G20 s'achève dimanche en Inde, salué comme un succès par la Russie et le Brésil, tandis que le président français Emmanuel Macron l'a qualifié d'"insuffisant". Le pays hôte a réussi à faire adopter une déclaration commune dénonçant le recours à la force à des fins de conquête territoriale, mais s'abstenant de critiquer l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les pays du G20 se sont, par ailleurs, montré divisés au sujet de l'avenir du pétrole.

Fin de sommet en demi-teinte ? Le Premier ministre indien Narendra Modi a conclu, dimanche 10 septembre, le G20 à New Delhi qualifié de succès notamment par la Russie et le Brésil, qui accueillera la prochaine édition à Rio de Janeiro, mais d'"insuffisant" par la France.

L'Inde, pays hôte cette année, a réussi à faire adopter une déclaration commune qui dénonce le recours à la force à des fins de conquête territoriale, mais s'est abstenue de critiquer directement l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

Si Kiev avait affirmé dès samedi, par la voix d'un porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, que "le G20 n'a pas de quoi être fier", le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a estimé pour sa part dimanche que "le sommet est sans aucun doute un succès".

"Nous avons été capables de déjouer les tentatives de l'Occident pour 'ukrainiser' l'ordre du jour du sommet", s'est félicité lors d'une conférence de presse à New Delhi Sergueï Lavrov, qui emmenait la délégation russe en l'absence du président Vladimir Poutine. "Le texte ne mentionne pas la Russie du tout."

Au-delà de l'Ukraine, les pays du G20 sont aussi divisés sur l'avenir du pétrole.


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