Fillette frappée à l’école : comment l’enseignante justifie son geste
Elle fait connaître son avis. Maître Laurent Hazan, l'avocat de l'enseignante accusée d'avoir frappé une élève de maternelle, évoque un « craquage » engendré par la pression due à la rentrée. Et dénonce « l'emballement médiatique » de l'affaire.
« Ce n'est pas pour les minimiser ou les excuser, mais ce type de faits arrive tous les jours », dit le conseil de l'enseignante au Figaro ce vendredi 13 septembre. « Elle regrette son geste et elle craint pour elle et pour sa famille. On la fait passer pour une brebis galeuse, dégénérée, qu'on a immédiatement écartée. Alors qu'en réalité, ce que l'on ne dit pas, c'est que c'est une fonctionnaire expérimentée, respectée, qui avait une carrière irréprochable et qui a malheureusement craqué sous l'effet de la pression », explique encore Me Laurent Hazan au quotidien.
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« C'est simplement une fonctionnaire, respectée et expérimentée, qui a craqué et s'en est immédiatement excusée. Elle ne va pas se dérober devant la justice », résume-t-il.
« Jetée en pâture » par la ministre
« Ma cliente s'est sentie abandonnée dès le début de cette affaire », poursuit Me Laurent Hazan. « Que cela soit par sa hiérarchie, mais aussi par la réaction hâtive de la ministre de l'Éducation nationale. Au lieu de la protéger et de faire preuve de retenue, et alors que nous sommes en pleine enquête judiciaire, la ministre a pris la parole et condamné le geste », déclare-t-il.
Au lendemain de la [...] Lire la suite