La Fifa réfléchit à étendre un outil technologique qui pourrait révolutionner les matchs

Après la VAR, vous allez peut-être bientôt découvrir le FVS. ESPN révèle que la Fifa souhaite réaliser de nouvelles expérimentations pour le Football Video Support, baptisé soutien vidéo en français. Ce système est une alternative simplifiée à l'assistance vidéo à l'arbitrage: lors d'un match, l'entraîneur d'une équipe - comme dans un match de football américain par exemple - peut obliger l'arbitre à consulter les images pour contester une décision. Deux "demandes de révision" sont disponibles au coup d'envoi. Comme au tennis avec les challenges, le recours n'est pas perdu s'il est fructueux.

Le FVS est destiné aux compétitions mineures qui disposent de ressources humaines et financières limitées. Ce dispositif est beaucoup plus léger sur le plan technique: il fonctionne avec seulement quatre ou cinq caméras et sans arbitre vidéo. Seul un opérateur technique est mobilisé pour caler les images et les montrer à l'arbitre central, qui doit prendre seul sa décision. Autre particularité: l'arbitre ne peut pas décider par lui-même d'aller consulter les images.

"Considéré comme digne d'être utilisé à l'avenir"

Après avoir réalisé des tests lors de la Blue Stars/Fifa Youth Cup puis à l'occasion des Coupes du monde féminines U20 et U17, la Fifa souhaite que l'International Football Association Board (Ifab), l'organe régissant les lois du jeu, l'autorise à étendre les tests. D'après Pierluigi Collina, président de la commission des arbitres de la Fifa, plusieurs fédérations se sont manifestées pour prendre part aux expérimentations dès la saison 2025-2026.

"Nous n'en sommes qu'au début de l'essai. (...) Jusqu'à présent, nous n'avons rien remarqué d'inattendu", a déclaré Pierluigi Collina, président de la commission des arbitres de la Fifa, cité par ESPN.

Après les deux Mondiaux féminins, des enquêtes de satisfaction ont été menées auprès des entraîneurs. "Le FVS a été bien accueilli et considéré comme digne d'être utilisé à l'avenir", affirme Collina, qui a déjà pu constater quelques tendances chez les coachs. "Il peut arriver qu'ils fassent une sorte de dernier essai pour un incident survenu à la toute fin du match, mais cela ne présente pas nécessairement un avantage tactique", a-t-il observé.

Article original publié sur RMC Sport