Le Festival de Deauville, un quinquagénaire en quête de second souffle
Même secoué par les polémiques après le départ du directeur Bruno Barde et l'éviction d'Ibrahim Maalouf et de Maïwenn du jury, le Festival de Deauville tremble mais reste sur ses fondamentaux : le cinéma américain. L'événement tente de se faire une place entre deux mastodontes, les festivals de Venise et de Toronto qui ont lieu en même temps et lui font concurrence.
Outre les films qui sortiront prochainement en salle comme Lee Miller, sur la vie de la première femme photoreporter de guerre jouée par Kate Winslet (le 9 octobre), Beetlejuice Beetlejuice, la suite déjantée du film culte de Tim Burton (le 11 septembre) ou encore Anora (le 30 octobre), la Palme d'or de Cannes dont l'héroïne Mikey Madison recevra un prix, le Festival du cinéma américain de Deauville fait la part belle à la promotion de cinéastes indépendants en quête d'un distributeur en Europe qui leur garantisse une sortie en salles.
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Ici les hommages se succèdent et après le prix d'honneur décerné à Michael Douglas, c'était au tour de Benoît Magimel, par ailleurs président du jury de cette 50e édition, de recevoir le prix numérique de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) pour l'ensemble de sa carrière. Un hommage sans doute un peu prématuré pour l'acteur de 50 ans qui, même s'il a commencé très tôt dans le métier, à 13 ans dans La vie est un long fleuve tranquille, n'a pas du tout l'intention de raccrocher.