Pour les fans de l'Iran à Doha, le combat des idées prend le pas sur le football
En tout, trois lignes de métro permettent d'arpenter Doha : la ligne verte - aucune référence ciné voulue -, la ligne rouge (aucune référence tout court) et enfin la ligne orange. C'est cette dernière qui permet de rallier le stade Khalifa International, où l'Iran lançait son Mondial, ce lundi, face à l'Angleterre. Pas une mince affaire, mais cela en réalité, les fans de la Team Melli présents à la station Msheireb n'en avaient cure. Au loin, les non-avertis auraient pu croire que les supporters iraniens étaient avant tout en course pour remporter le prix de l'ambiance, mais il suffisait simplement de s'attarder sur les tee-shirts aux revendications explicites, aux maquillages sur les visages de femmes en forme de drapeaux ou de larmes aux couleurs de l'Iran, pour comprendre que personne, ou presque, n'avait vraiment la tête à ce premier affrontement en Coupe du monde entre Anglais et Iraniens.