Explosions de bipeurs au Liban : l’ONU dénonce une entorse au droit international

Le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk,  le 19 juillet 2024.  - Credit:Fernando Chuy/ZUMA Press Wire/Sh/SIPA
Le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, le 19 juillet 2024. - Credit:Fernando Chuy/ZUMA Press Wire/Sh/SIPA

Le droit international « interdit » l'utilisation d'appareils « piégés » ayant l'apparence d'objets « inoffensifs », a insisté vendredi devant le Conseil de sécurité le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.

« C'est un crime de guerre de commettre des violences destinées à propager la terreur parmi les civils », a-t-il ajouté lors d'une réunion demandée par l'Algérie après l'explosion simultanée cette semaine de bipeurs, talkies-walkies et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban. « La guerre a des règles », a-t-il martelé, répétant son appel pour une enquête « indépendante, rigoureuse et transparente ».

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« Cibler de façon simultanée des milliers d'individus, que ce soit des civils ou des membres de groupes armés, sans savoir qui est en possession des appareils concernés, de leur localisation et de leur environnement au moment de l'attaque, viole le droit humanitaire international et, le cas échéant, le droit humanitaire international », a-t-il ajouté. « Il est ainsi difficile de concevoir comment, dans ces circonstances, de telles attaques pourraient être conformes aux principes clés de distinction, de proportionnalité et de précaution. »

Des appareils de communication deviennent des armes

« Ces attaques représentent un nouveau développement dans la guerre, où les appareils de communication deviennent des armes […]. Cela n [...] Lire la suite