Essai - McLaren Artura Spider : à bord du cabriolet anglais le plus attirant du marché

L'interface graphique et le support rechargeant le téléphone. Ce sont les deux points noirs que j’ai pu identifier à l’issue de l’essai de l’Artura Spider. Le reste ? Un quasi-sans-faute, sans le « quasi ». McLaren s’est rarement raté ces derniers temps, bien que certains problèmes financiers l’aient conduit à retarder des lancements.
La Senna est invraisemblable, les LT sont des brutes féroces, et la firme de Woking se permet même de commercialiser un engin hors de tout cahier des charges, la Solus GT, au V10 capable de hurler jusqu’à 10 000 tr/mn et générant plus d’appui (1 200 kg) que son poids (1 000 kg).
Si l’on en croit Piers Scott, le Néo-Zélandais (comme Bruce McLaren) responsable de la communication, l’année 2024 est pour l’instant bénie des dieux en matière de résultats commerciaux. Près d’une McLaren vendue sur deux est exportée aux Etats-Unis. Et l’Artura Spider connaîtra un franc succès dans les beaux quartiers de Los Angeles ou le long de la côte floridienne.
Moi, il me faut me « contenter » de l’arrière-pays niçois pour en vérifier les qualités. Les guillemets sont ironiques, vous l’avez saisi, tant il est impossible de ne pas trouver son bonheur dans la région. L’ On ne grimpe pas à bord de l’Artura : on s’y contorsionne, puis on s’y love. La position de conduite est, comme dans le coupé, parfaite.
Le baquet monocoque Clubsport rehausse légèrement les quadriceps autant qu’il étire les lombaires. La visibilité est géniale, les montants fins du parebrise étant un atout de taille dans les rues alambiquées de Monaco. Qu’apporte la Spider ? Du poids,...Lire la suite sur Sport Auto