Essai - ABT XGT (GT2) : le moteur V10 nous livre son ultime récital... radical !
Mais que reste-t-il de la traditionnelle Audi R8 ? A priori, pas grand-chose, tant l’installation à bord fait l’effet d’une bonne séance de gymnastique. Enjamber la forêt de tubes qui encadre l’habitacle, poser son séant dans un baquet généralement réservé à un vrai pilote, puis glisser ses jambes vers un pédalier qui n’a plus rien à voir avec celui d’origine. Ouf, m’y voilà !
Difficile ensuite de reconnaître l’ambiance intérieure de la plus emblématique sportive de la firme aux anneaux. Point de Virtual Cockpit personnalisable ni de finition tirée à quatre épingles comme Audi en a l’habitude, mais une multitude d’éléments empruntés à la course.
Le simple combiné d’instrumentation, le volant façon nœud papillon fourmillant de fonctions ou encore la console centrale en carbone atteinte de la varicelle, avec sa quantité de boutons, donnent l’impression de se trouver sur une grille de départ.
C’est pourtant bel et bien un itinéraire routier qui nous attend à bord de cette ABT XGT. Derrière cette appellation barbare se cache la version la plus radicale des Audi R8 homologuées sur route. Sa panoplie aérodynamique, son immense entrée d’air au-dessus du capot ou encore ses vitres fixes en Lexan, dotées d’une minuscule meurtrière côté conducteur, rendraient la toute dernière Porsche 911 GT3 RS un brin timide en comparaison.
C’est à se demander par quel miracle ses concepteurs sont parvenus à lui apposer des plaques d’immatriculation ! Préparateur sur des modèles issus du groupe Volkswagen et impliqué en compétition, ABT s’associe avec...Lire la suite sur Sport Auto