Equipe de France féminine: "L'histoire se répète"; Wendie Renard toujours amère après l'élimination des Bleues aux JO

Un nouveau cycle s'ouvre en équipe de France féminine. La première mission de Laurent Bonadei, le successeur d'Hervé Renard au poste de sélectionneur, sera de laver les têtes.

Wendie Renard l'a confirmé ce lundi 2 septembre, l'élimination en quart de finale du tournoi olympique contre le Brésil reste encore en travers de la gorge. Au-delà du résultat, c'est le scénario, avec ce pénalty manqué et ce but largement évitable encaissé en toute fin de match, qui nourrit les regrets des joueuses.

"Ça a été dur parce qu'on était à la maison. Forcément, il y a un rêve qui s'écroule devant nos familles, devant nos proches, devant nos supporters", reconnaît la capitaine des Bleues. "Surtout quand on voit le rayonnement des autres athlètes, des autres sports. Dans la vie, tu tombes une fois, deux fois, trois fois. L'important, c'est de se relever."

"Un sujet encore un peu sensible"

"Je me suis toujours relevée, peu importe les défis de ma vie, personnels ou professionnels. Je me relèverai encore une fois mais je ne cache pas que ça a été difficile. Ça l'est encore. C'est un sujet encore un peu sensible", poursuit la Lyonnaise.

Cet échec à domicile complète la collection de désillusions entamée par l'équipe de France féminine il y a plusieurs années déjà. En 2019, l'aventure s'était déjà terminée en quart de finale de leur Coupe du monde face aux États-Unis sur la pelouse du Parc des Princes.

Wendie Renard a l'amère sensation que "l'histoire se répète". "Ça veut dire qu'il y a un problème qui est forcément dans la tête, puisque c'est la tête qui dirige le corps", pointe la défenseure. "Par moments, il y a des choses comme ça. Tu as beau refaire le match 20 ans et tu te dis: 'Pourquoi?' Mais le pourquoi il est déjà trop tard."

Si le blocage est bel et bien mental, "il va falloir pour le nouveau staff qui est présent et la FFF se poser les bonnes questions pour nous permettre de gommer ça et de travailler dessus". Contre le Brésil, "si on marque le but, si on marque ce pénalty, on ne parle pas de problème mental", fait-elle remarquer.

Charge à Laurent Bonadei de permettre à ses joueuses de repartir du bon pied avec l'Euro 2025, organisé en Suisse, en ligne de mire.

Article original publié sur RMC Sport