Equipe de France: Deschamps victime d'un "lobbying" pro-Zidane? La théorie de Pascal Dupraz
Les Bleus n’ont plus la cote. À l’image de l’audience réalisée par les Tricolores jeudi soir à l’occasion du match de Ligue des nations face à Israël (3,9 millions de téléspectateurs, la pire de l’année 2024), l’équipe de France n’emballe plus le public. Didier Deschamps n’échappe pas à cette baisse de popularité. Après un Euro 2024 très décevant, notamment sur le plan du jeu, le sélectionneur français n’a jamais été aussi critiqué.
"Le désamour (envers Deschamps et les Bleus), c’est du lobbying, tout simplement", a estimé Pascal Dupraz dans les Grandes Gueules du Sport, dimanche sur RMC. "Parce que tout le monde rêve, moi le premier, que Zidane soit le sélectionneur de l’équipe de France. Le désamour part de là. On défonce Deschamps à tour de bras, on dit à chaque fois que l’équipe de France est ennuyeuse… Ennuyeuse ? Mais souvent gagnante, quoi qu’on en dise. Et pas tant ennuyeuse que ça, si on veut bien observer le football dans son sens large. Le football aujourd’hui, c’est beaucoup de stratégie. Même à Manchester City, on s’emmerde parfois. Donc il faut bien dire qu’on fait du lobbying."
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"On s’apercevra le jour où on ne gagnera pas, qu’il n’était pas si mal…"
D'autant que d'après l'ancien entraîneur du TFC, Deschamps n'a pas du tout perdu la main sur l'équipe de France, malgré les vents contraires. "Peut-être qu’il s’exaspère parce qu’il se fait déglinguer en permanence", poursuit-il. "Il faut aussi se mettre à sa place, ça doit être difficile par rapport à ce qu’il doit dégager devant ses joueurs. Les joueurs lisent aussi, entendent tout ce qu’il se dit sur Deschamps. Donc à force, ça doit aussi faire du chemin dans leurs esprits, ils ont peut-être aussi, je dis bien peut-être, envie de voir ce changement-là (de sélectionneur) puisqu’on en parle tous les jours."
Pascal Dupraz estime néanmoins que le Basque "n’a pas perdu la main". "Il fait très bien son boulot, les générations passent et il obtient toujours des résultats. On l’oublie trop. Et on s’apercevra le jour où on ne gagnera pas, qu’il n’était pas si mal…" Les Bleus défient la Belgique lundi soir en Ligue des nations.