"Des enfants gâtés": Larqué allume les spectateurs qui ont sifflé Deschamps et certains joueurs avant France-Belgique
Pour la première fois en 12 ans à la tête de l’équipe de France, Didier Deschamps essuie un vent de contestation de la part du public français dans un stade. Lundi soir, lors de la réception de la Belgique au Groupama Stadium, son nom a été sifflé lors de l’annonce de la composition, au même titre que Kylian Mbappé, Bradley Barcola et Matteo Guendouzi. Un comportement que ne digère pas Jean-Michel Larqué.
"Je le dis depuis des mois: depuis qu’il y a du ‘Deschamps bashing’ et que l’équipe de France est clouée au pilori, ce public français est un public d’enfants gâtés", a-t-il pesté dans l’émission Rothen s’enflamme ce mardi sur RMC. "Qu’il manifeste sa déception à l’occasion du match parce qu’il n’est pas content, je le comprends. Avant même qu’un joueur fasse ses premiers pas sur un terrain comme Barcola ou Mbappé ou que l’entraîneur n’a pas encore disputé la rencontre se fasse siffler alors qu’il a donné des tas d’émotions extraordinaires depuis 12 ans, je ne le comprends pas et je ne l’admets pas."
Un public à la "mémoire courte"
Captain Larqué s’en prend également à ceux qui ont la “mémoire courte” face aux résultats de l’équipe de France depuis l’arrivée de Didier Deschamps à sa tête (deux finales de Coupes du monde, une à l’Euro, une victoire en Ligue des nations). "Ayez un peu de mémoire et de reconnaissance. Jamais le foot français n’a eu les résultats qu’a eus Didier Deschamps sur les 12 dernières années. D’une manière générale, être contre Deschamps, contre Barcola parce qu’il est parti, ça me gonfle, même si je sais qu’ils ont la mémoire courte."
Mais que pense le principal intéressé du traitement réservé par les supporters? “Je n’ai pas entendu les sifflets”, a simplement commenté “DD” après la victoire face à la Belgique. "J'étais dans le vestiaire (...) Les critiques, ça fait partie de la vie de footballeur, d’entraîneur, de sélectionneur. Il y a de la place pour tout, je ne dis pas lui il a tort ou il a raison, c’est comme ça”, expliquait-il en conférence de presse. “Je pars du principe que c’est à moi de fixer des objectifs, des orientations, je ne suis pas têtu ou obtus mais j’agis parce que j’estime que c’est le moment."