« C’est de la politique-fiction » : Emmanuel Macron répond aux appels à démissionner

À cette heure, Emmanuel Macron n'envisage pas la démission.  - Credit:Sarah Meyssonnier / REUTERS
À cette heure, Emmanuel Macron n'envisage pas la démission. - Credit:Sarah Meyssonnier / REUTERS

En visite en Arabie saoudite, Emmanuel Macron garde tout de même un œil sur la vie politique française, mouvementée depuis sa dissolution de l'Assemblée nationale. Alors que la démission de Michel Barnier, après deux motions de censure soumises au vote mercredi 4 décembre, est de plus en plus probable, celle du président de la République est réclamée à cor et à cri par les oppositions, de gauche comme d'extrême droite.

Un scénario que le chef de l'État semble pour le moment totalement exclure, le qualifiant de « politique-fiction ». « Ça n'a pas de sens. Ce n'est franchement pas à la hauteur de dire ces choses-là. Si je suis devant vous, c'est que j'ai été élu deux fois par le peuple français », a déclaré le dirigeant français devant des journalistes, affirmant aussi ne « pas croire au vote d'une [motion de ] censure » du NFP par le RN, devenu l'arbitre des négociations.

À LIRE AUSSI Censure du gouvernement Barnier : qui perd ? qui gagne ? « Je pense très sincèrement que les députés du Rassemblement national ne peuvent pas en conscience voter une résolution qui les insulte et insulte leurs électeurs », a-t-il prétendu. Il évoque par là le texte de la motion de censure de l'alliance de gauche dans lequel Michel Barnier est accusé d'avoir cédé aux « plus viles obsessions » de l'extrême droite.

Les motions de censure étudiées à 16 heures

Il a également évoqué le Parti socialiste, dont il ne croit pas que les 66 députés vont « s'amuser à voter une motion de censur [...] Lire la suite