Imaginées par la très talentueuse costumière Holly Waddington, les silhouettes dont se pare Bella Baxter, personnage incarné par Emma Stone dans le film du réalisateur d’origine grec ont émerveillé les spectateurs de la Mostra de Venise. Cette dernière créée une allure sur mesure pour l’héroïne de ce conte étrange. Jamais premier degré, elle s’inspire de l’histoire du costume. Mixant allègrement les corsages victoriens aux collerettes exagérées avec des micro shorts. Un classique manteau cape prend une dimension futuriste, coupé dans du latex. Des sous-vêtements en dentelle et coton des années 1930 clashent avec des bottes inspirées de la période « space age » de la griffe Courrèges.

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Ses tenues excentriques se métamorphosent pour souligner les évolutions et révolutions de son personnage. Quand Bella acquiert enfin la liberté de voyager, sa garde-robe va crescendo. Elle arbore fièrement des jupes diaphanes avec des vestes en soie coupées ou une robe en millefeuilles de tulle jaune vif. C’est un peu comme si Holly Waddington organisait la rencontre entre un défilé haute couture des créateurs belges Viktor & Rolf, une capsule Moncler imaginée par Pierpaolo Piccioli et une collection signée par l’italien Alessandro Michele (qui officiait chez Gucci de 2015 à 2022)

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