Elon Musk, un enfant solitaire et harcelé par ses camarades
Pas une semaine ne se passe sans que les saillies et les coups de menton d’Elon Musk ne viennent électriser les réseaux sociaux. Un jour, le milliardaire défie en combat « d’homme à homme » Poutine pour en finir avec la guerre en Ukraine, le lendemain, il assure qu’il vendra dès 2025 des robots humanoïdes ultra sophistiqués à moins de 20 000 dollars, avant de s’alarmer des progrès fulgurants de l’intelligence artificielle, une technologie selon lui « plus dangereuse que l’arme nucléaire pour l’humanité ».
Pas toujours facile de suivre le fil de la pensée « muskienne »… Seule certitude, le patron de SpaceX, Tesla ou encore Twitter est obsédé par la conquête de Mars, qui doit faire de l’être humain une espèce multiplanétaire et sauvegarder ainsi l’humanité, étant entendu, d’après le Sud-Africain d’origine, que les coups de boutoir de l’Homme ont d’ores et déjà condamné notre bonne vieille planète Terre. Un messianisme technophile à garder en permanence à l’esprit pour appréhender la galaxie muskienne qui, entre fusées, bolides électriques, panneaux photovoltaïques, tunnels, Internet par satellite… peut sembler aussi géniale que décousue. Même quand il rachète Twitter, c’est, selon ses dires, pour sauver une liberté d’expression qu’il estime en péril.
Qu’on aime ou qu’on abhorre le personnage, force est de constater que personne avant lui n’a réussi à renverser la table dans autant d’univers différents à la fois. Entrepreneur aussi génial que borderline, sans filtre ni surmoi, Elon (...)