Elections à la LFP: "Vincent Labrune est et était le meilleur candidat pour poursuivre", estime le président de Lille Olivier Létang
Après Antoine Kombouaré ou Laurent Nicollin, c'est au tour d'un autre président de Ligue 1 de s'exprimer. Olivier Letang était ce jeudi en conférence de presse, deux jours après la réélection de Vincent Labrune à la tête de la Ligue de football professionnel (LFP) jusqu'en 2028. Après avoir présenté sa recrue André Gomes, le président lillois est revenu sur l'élection de mardi.
"Actuellement, la situation est difficile. Il y a beaucoup de clubs qui sont en difficulté, on a les droits TV qui sont ce qu'ils sont", a d'abord résumé le président lillois. "Et cette situation a été très complexe à gérer." Malgré ce fiasco des droits TV de la Ligue 1 qui ont été vendus pour 500 millions d'euros à DAZN et beIN Sports alors que le milliard d'euros était espéré, c'est bien Vincent Labrune qui a été réélu avec 85,67% des voix.
"Vincent est et était le meilleur candidat pour poursuivre"
Si la situation actuelle du football français n'est pas au beau fixe, Olivier Letang ne souhaite pas dénigrer l'actuel président de la LFP. "Je ne suis pas là pour critiquer le travail qui a été fait, puisque qu'on n'est pas dedans, c'est difficile d'avoir toutes les informations. Mais Vincent (Labrune) est et était le meilleur candidat pour poursuivre, et non pas suivre, dans la même condition", a clairement affirmé le dirigeant français.
Le duel Linette-Labrune a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours, notamment après la polémique sur le vote du collège de Ligue 2, où Cyril Linette, qui a été majoritairement voté par les présidents des clubs (9 voix contre 7, pour deux abstentions), n'a finalement pas eu les voix de leurs représentants.
Mais pour Olivier Letang, pas question de parler polémique, le plus important reste le futur. "Il y a beaucoup de choses qui ont été dites à propos de cette élection, je pense qu'on a surtout besoin aujourd'hui de calme et de se concentrer sur l'avenir, a confié Letang. "C'est vrai qu'on a besoin de changement, de rupture, il faut apprendre de ce qu'il s'est passé, et aujourd'hui, tout le monde est concentré pour pouvoir faire changer les choses. On a besoin d'innovation, de changer la façon dont on travaille et dont on pense aussi le football. Mais pensons au jeu, au football, sans faire de la politique pour que ce soit tout le football français qui soit tiré vers le haut."