Droits TV de la Ligue 1: "C'est très français de critiquer", Nicollin vole au secours de Labrune et DAZN

Dans la tourmente, Vincent Labrune peut compter sur Laurent Nicollin. Le président du club de Montpellier a réaffirmé son soutien au président de la Ligue de football professionnel (LFP) dans un entretien au Parisien publié jeudi.

"Bien sûr, il a fait des erreurs, bien sûr, tout n’est pas rose, je ne suis pas béat sur tout ce qu’il dit et fait. Mais heureusement qu’il avait été élu président il y a trois-quatre ans plutôt que d’autres personnes, et j’espère qu’il sera réélu face à d’autres personnes moins compétentes", a-t-il déclaré, le considérant comme "l'homme de la situation" alors que les élections sont prévues le 10 septembre.

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Nicollin au soutien de Labrune

L'ancien patron de l'Olympique de Marseille, en poste à la présidence de la LFP depuis 2020, est contesté en raison de nombreux couacs qui ont marqué son mandat. Parmi eux, la rupture avec Canal+, le scandale Mediapro, le contrat à vie avec CVC ou encore les débats sur ses rémunérations. Plus récemment, c'est l'accord trouvé sur les droits TV en Ligue 1 et les prix exorbitants qui font jaser.

"Après je ne suis pas à la Ligue, mais ça n’a pas été si facile que ça, il y a eu des difficultés pour négocier des choses", tempère Laurent Nicollin. Pour rappel, la LFP a finalement validé un accord de retransmission peu avant la reprise du championnat avec deux diffuseurs: DAZN et beIN Sports.

La plateforme britannique a remporté la majorité des matchs (huit sur neuf) et propose un abonnement (sans engagement) à 39,99 euros pour avoir accès à l'intégralité de ses contenus, auquel il faut ajouter 15 euros de plus si l'on veut regarder la rencontre retransmise sur beIN Sports.

"C'est très français de critiquer"

S'il comprend l'indignation du public autour de ce tarif, Laurent Nicollin souligne que c'est plus cher dans les autres pays européens comme l'Italie ou l'Espagne. Avant de s'emporter: "On est dans un pays de liberté, le mec qui peut s’abonner le fait, celui qui ne peut pas ne le fait pas. À un moment donné, si c'est cher pour certains, c'est l'offre et la demande. On ne fait pas sortir les gens dans la rue avec un fusil en leur disant de s’abonner à DAZN! Après, c’est très français de critiquer, mais si vous n’avez que ça à foutre..."

Las des critiques, le président du MSHC, qui se déplace au Parc des Princes dans le cadre de la deuxième journée de Ligue 1 vendredi, demande du temps avant de tirer des conclusions sur ce nouveau deal: "Laissez passer six mois, huit mois, un an, et on verra où ils en seront. On n’a pas attaqué les abonnements depuis 15 jours que ça va déjà à vau-l’eau."

Article original publié sur RMC Sport