DOCUMENT BFMTV. les explications de la procureure de Stockholm sur la clôture de l'enquête pour viol présumé contre Mbappé

Un peu moins de deux mois après les révélations de la presse suédoise, l'enquête pour viol présumée contre Kylian Mbappé a été clôturée, ce jeudi matin. Sans aucune poursuite contre le joueur du Real Madrid. Jointe par BFMTV, Marina Chirakova, procureure de Stockholm, justifie cette décision, sans jamais donner le nom. "Je ne vais pas confirmer qui était le suspect", explique-t-elle. Une seule plaignante était concernée pour ces accusations portant sur "un viols et deux cas de harcèlements sexuels" qui se seraient produits "la même nuit" mais "dans des temporalités différentes". En droit suédois, on peut compter plusieurs harcèlements sexuels lorsqu’ils arrivent ainsi à différent moment.

Mbappé n'a pas été interrogé

"L’enquête est close parce que j’ai trouvé que les preuves collectées ne sont pas suffisantes pour continuer les investigations, donc j’ai décidé d'arrêter l’enquête préliminaire", ajoute-t-elle. Elle explique que le joueur du Real Madrid n'a jamais été entendu, en l'absence de suspicion formelle. "Sans cela, nous ne sommes pas autorisés à l’interroger", explique-t-elle.

Dans son interview sur Canal+ dimanche, l'ancien attaquant du PSG assurait n'avoir jamais été informé de cette enquête. "J'ai été surpris. Je suis toujours surpris d'ailleurs. Ce sont des choses qui débarquent que tu ne vois pas venir. Je n'ai rien reçu, pas de convocation", avait-il confié

L'enquête peut être rouverte en cas de nouvel élément "fort"

Relancée sur les raisons de sa décision - comme la collecte d'éléments pouvant établir un éventuel mensonge de la victime présumée - la procureure de Stockholm évacue le sujet. "La seule chose que je peux dire, c’est que les preuves ne sont pas suffisantes", poursuit-elle. "Il n’y a aucune preuve de mensonge (de la victime présumée, NDLR). Les éléments collectés lors de l'enquête ne sont pas suffisants pour continuer l'affaire. C'est la seule raison pour laquelle j’ai décidé de la cesser."

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Informée de la décision par son avocat, la victime peut encore faire appel. "C’est possible, ils peuvent demander une réconsidération de ma décision", explique la procureure en précisant ne pas avoir été informée des intentions de la plaignante.

Marina Chirakova conclut en expliquant que l'affaire peut encore rebondir en cas de nouvel élément: "C’est la fin de l'affaire mais à l’avenir, il est toujours possible de la rouvrir si une nouvelle preuve forte arrive et peut changer ma décision."

Article original publié sur RMC Sport