"Je lui ai demandé d’arrêter ce jeu avec les médias": Textor a recadré Blanc, et lui met la pression pour la suite

"Je n'ai pas dit qu'il était menacé". Auprès de RMC Sport et d'autres médias, John Textor a bien pris soin ce mardi soir de souligner qu'il ne fallait pas considérer Laurent Blanc sur la sellette. "J’ai toujours montré une grande patience avec les coachs, même avec ceux avec qui je ne suis pas en accord. (...) Il faut cependant que la situation s’améliore et rapidement", a néanmoins précisé le patron de l'Olympique Lyonnais. Mais en plus des résultats sportifs, l'homme d'affaires américain a exprimé des exigences sur l'attitude de son entraîneur.

"Nous devons désormais travailler et jouer au foot"

Autrement dit, les petites phrases piquantes de Laurent Blanc, ayant notamment ironisé sur un possible changement d'entraîneur, ne lui ont pas plu. "Je lui ai demandé d’arrêter de jouer ce jeu avec les médias, de 'raconter des blagues' qui provoquent la polémique. C’est le moment pour le coach de faire son travail de coach. Je sais qu’il prend son travail au sérieux. Je lui ai demandé qu’il modère sa relation avec la presse et qu’il fasse en sorte que ce soit son travail qui parle pour lui".

John Textor a aussi fait passer un message sur les doléances publiques de Laurent Blanc sur le mercato et sur les conditions de la préparation de pré-saison: "Je n’apprécie jamais un manque d’unité dans le leadership dans un club. Je ne pense pas qu’il me défie dans ses déclarations. Je pense qu’il organise sa défense en demandant plus de joueurs. Je comprends qu’il veuille plus de joueurs. J’ai une bonne relation avec lui. (...) Nous aurons une meilleure équipe le 31 août que nous avons eu le 31 mai. Nous devons arrêter de parler de l’été, et commencer à jouer au foot. (...) Le coach sait que j’attends de lui qu’il cultive les talents. Nous devons désormais travailler et jouer au foot".

Et si la situation sportive ne suit pas? La réponse est prudente et, selon lui, ne vise pas spécifiquement Laurent Blanc: "De manière générale, tous les coachs sont menacés car ils ont besoin de résultats. Ce n’est pas acceptable de finir la saison au milieu du classement. Nous visons toujours la Ligue des champions. Et si nous n’y arrivons pas, ce sera un échec. Tous les entraîneurs le savent".

Article original publié sur RMC Sport