Santé mentale : le combat intime de Michel Barnier
« Une maman, c'est très important […]. Moi, j'ai eu la chance d'avoir une mère formidable […]. Je n'ai pas oublié ses combats. » Ces mots tendres, prononcés par Michel Barnier le 5 septembre dernier, lors de la passation des pouvoirs avec Gabriel Attal à Matignon, pourraient relever du simple et consensuel hommage à la figure maternelle. À travers ces égards, c'est, en réalité, toute l'influence de cette dernière que le nouveau Premier ministre donne à entendre. Leurs épreuves personnelles, aussi.
Denise Barnier (née Durand), disparue en 2013 à l'âge de 91 ans, est « la personnalité qui l'a le plus marqué », confiera le fils du nouveau locataire de Matignon, Nicolas, à Paris Match, dans les jours suivant sa nomination. Cette mère de trois garçons, « une femme chrétienne, de gauche », « a consacré toute sa vie » à ses « combats », poursuit le nouveau Premier ministre, dans la cour de Matignon, cet après-midi de septembre. Des combats qui trouvaient leurs sources dans sa propre vie : « [Elle] transformait tous les problèmes qu'elle rencontrait dans sa vie personnelle en cause publique. »
À « l'origine », une cause familiale
Un engagement personnel dont Michel Barnier a vraisemblablement hérité, et qui se manifeste, déjà, dans la feuille de route du Premier ministre. En déclarant, au lendemain de sa nomination, faire de la santé mentale « la grande cause nationale de l'année 2025 », c'est bien de l'un des combats intimes de sa mère, et par extension de sa famill [...] Lire la suite