INFO RMC. JO 2024: 40 drones interceptés par les autorités depuis le 18 juillet

Depuis le 18 juillet, soit une semaine avant le début des JO 2024, une quarantaine de drones, qui n'étaient pas autorisés à voler, ont été interceptés par la direction de la lutte anti-drone. Des drones arrêtés avant le survol des sites de compétition ou du village olympique...

C’est à la base aérienne de Vélizy-Villacoublay, que se tient la coordination de la lutte anti-drone. Dans cette pièce, une dizaine d'agents, et autant d'uniformes: armée de l'air, gendarmerie, police nationale... Face à eux, des ordinateurs et des écrans géants pour centraliser tous les vols de drones, en particulier près des sites olympiques.

Et quand le sergent-chef Romain, de l'armée de l'air, repère un drone sans autorisation, il est immédiatement suspect.

“Un peu tous les jours, par exemple au Stade de France. On a une classification immédiate. Les équipes nous ont fait remonter et nous, on prend en compte dans la minute”, indique-t-il.

Et l'armée intervient systématiquement, explique le général Arnaud Bourguignon, en charge de la protection aérienne et anti drones des Jeux. “On va utiliser des systèmes de brouillage pour couper le lien entre la télécommande et le drone”, explique-t-il.

Le dispositif reconduit pour les paralympiques

Jusqu'à présent, il n'y a pas d'acte malveillant, mais des pilotes qui ignorent la loi où veulent tourner leurs propres images des Jeux. Mais il ne faut surtout pas baisser la garde, rappelle le général.

“L’enjeu pour nous, c’est de ne pas tomber dans une routine, de rester attentif, et de trouver un jour LE drone qui pourrait être malveillant “, appuie-t-il.

Et la mission ne se termine pas dimanche. Ce dispositif sera à nouveau en place pendant les Jeux paralympiques.

Article original publié sur RMC Sport