Définition du viol : Didier Migaud favorable à l’inscription du consentement dans la loi

Didier Migaud à la prison de la Santé à Paris, le 24 septembre 2024.  - Credit:Pool / Pool/ABACA
Didier Migaud à la prison de la Santé à Paris, le 24 septembre 2024. - Credit:Pool / Pool/ABACA

Invité de France Inter ce vendredi 27 septembre, Didier Migaud a été interrogé sur l'idée de faire évoluer la définition du viol en droit français. À la question de savoir s'il était favorable à l'inscription du consentement dans le droit, le nouveau ministre de la Justice a répondu : « Oui. »

Aujourd'hui, selon l'article 222-23 du Code pénal, le viol est caractérisé comme un « acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise ». Il n'est donc pas fait mention, explicitement, de consentement. Pour rappel, le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.

Emmanuel Macron favorable

Le 8 mars dernier, Emmanuel Macron avait affirmé qu'il allait « inscrire dans le droit français » le consentement en matière de viol, lors d'une discussion avec Violaine Lucas, la présidente de l'association féministe « Choisir la cause des femmes ». « Qu'on intègre dans le droit français, que le consentement puisse être inscrit, ça, je l'entends tout à fait », avait encore dit le chef de l'État. Il souhaitait qu'une proposition de loi en ce sens soit déposée d'ici à la fin de l'année.

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