Publicité

CPF : vers un coût minimum de «quelques dizaines d’euros» seulement, promet Olivier Dussopt

Trevor Williams/Getty Images

Le projet de participation financière obligatoire pour les utilisateurs du CPF se précise. Lors de son audition par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale sur le budget 2024, ce mardi 31 octobre, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a eu l’occasion de détailler davantage les modalités d’application du reste à charge sur le compte personnel de formation (CPF). Afin de «garantir la soutenabilité du système» de formation, le ministre prévoit de réduire encore davantage le budget alloué au CPF, et ce malgré la baisse plus forte que prévu du coût du dispositif pour les finances publiques en 2023. Pour ce faire, le projet d’une participation financière obligatoire pour les usagers du compte personnel de formation est dans les tuyaux depuis un an,

Inscrit dans la loi de finances pour 2023, le principe d’un reste à charge était censé se concrétiser dans le courant de l’année. Mais sa mise en place ayant été renvoyée à la publication d’un décret qui n’est toujours pas paru, cette participation financière obligatoire ne s’applique pas encore aux utilisateurs du CPF. Dans le cadre de l’examen du projet de budget pour 2024, la question est revenue dans le débat et les députés de la majorité ont récemment obtenu l’engagement du gouvernement pour établir ce reste à charge dès le début d’année prochaine.

Devant les députés de la commission des Affaires sociales, ce mardi, le ministre a néanmoins annoncé que la concertation avec les partenaires sociaux et les parlementaires (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Régimes spéciaux de retraite : le changement, c'est pour quand ?
LEP : dans quelles banques pouvez-vous ouvrir un Livret d’épargne populaire ?
CPF : vers un coût minimum de «quelques dizaines d’euros» seulement, promet Olivier Dussopt
LEP : des millions de Français éligibles ne profitent pas de son taux à 6%, voici pourquoi
Réforme de la fonction publique : Stanislas Guerini esquisse (enfin) les contours de son projet de loi