Coupe du monde de rugby : L’Uruguay fait le maximum
Ce sera le premier France-Uruguay de l’histoire du rugby et, sauf colossale surprise, il devrait tourner à l’avantage des hôtes de la Coupe du monde, déjà impressionnants face aux All Blacks vendredi (27-13). Pas de quoi gâcher la vie ni l’envol des « Terow », le surnom de la sélection uruguayenne, référence à l’oiseau national présenté dans les livres d’ornithologie comme « querelleur et provoquant des disputes avec toutes les autres espèces de la même prairie ». L’Argentine voisine peut en témoigner, nettement battue cet été (33-13) à Montevideo lors du dernier galop de préparation avant le décollage pour l’Europe. Résultat anecdotique au terme d’une vaste revue d’effectifs ? Peut-être. Mais il dit quelque chose de la montée en puissance de ce pays de seulement 3,5 millions d’habitants, désormais 17e mondial et dauphin du continent sud-américain au classement World Rugby, derrière les Pumas (6e), mais largement devant le Chili (22e) et le Brésil (26e). Le tout avec un réservoir de joueurs séniors qui dépasse à peine le millier de licenciés…
Une victoire historique contre les Fidji
L’acte de naissance des Uruguayens au plus haut niveau remonte à la précédente Coupe du monde au Japon. Jusqu’alors cantonnés au rôle de faire-valoir (deux victoires en trois participations), les « Teros » dominent à la surprise générale les redoutables Fidjiens (30-27) pour leur entrée en lice. Les 15 000 spectateurs et le grand public, épatés, découvrent une sélection de défenseurs faro...