Coupe du monde de futsal: la France a-t-elle fait exprès de perdre face à l’Iran?
Les téléspectateurs qui souhaitaient découvrir le futsal à l’occasion de France-Iran ont dû être déçus. Déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde de futsal pour leur première participation, les Bleus se sont inclinés 4-1 face à l’Iran, 4e nation au classement Fifa. Mais au-delà du résultat, c’est surtout le jeu proposé par les deux équipes qui laisse sur notre faim.
Français et Iraniens ont montré très peu d’envie au niveau du jeu et de l’agressivité, enchaînant un festival d’erreurs techniques. L’ouverture du score iranienne a légèrement débridé la rencontre, mais les joueurs ont été "conscients de ne pas avoir offert le plus beau des spectacles", a avoué le capitaine Kévin Ramirez auprès du Parisien. Un scénario prévisible?
"Je comprends la surprise et la frustration. C’était aux Iraniens de faire le jeu, ils sont quatrièmes mondiaux. (...) J’assume le choix d’une stratégie plus attentiste, et qu’on soit d’abord dans l’idée de se préparer pour la suite", confie de son côté le sélectionneur Raphaël Raynaud sur le site de la FFF.
Les Bleus dans une partie de tableau a priori plus favorable
En terminant deuxième de son groupe, l’équipe de France affrontera la Thaïlande en huitième de finale de la compétition vendredi à 14h30. Les Thaïlandais, deuxièmes de leur poule derrière le Brésil, pointent au 9e rang au classement Fifa, juste devant nos Bleus. En cas de qualification pour les quarts de finale, les joueurs de Raphaël Raynaud affronteront le Paraguay ou l’Afghanistan. Deux adversaires a priori à leur portée (13e et 30e au classement mondial) dans une partie de tableau où le Portugal, champion du monde en titre et deuxième meilleure nation mondiale fait office de favori.
"Ce tableau est plus ouvert pour nous mais l’objectif était surtout de ne pas prendre de cartons et se blesser. (...) Il faudra être à 100% face à la Thaïlande, un adversaire pour qui j’éprouve le plus grand respect", ajoute le coach tricolore.
Sur le papier, le chemin semble moins sinueux pour les Bleus, qui évitent le Maroc en huitième (6e nation FIFA), mais surtout le Brésil et l’Espagne, deux équipes références au niveau du futsal. La phase de groupe désormais dans le rétroviseur, les Tricolores connaissent la route à suivre pour continuer d’écrire leur histoire. "Désormais, nous commençons un nouveau tournoi. C'est quitte ou double. Nous avons envie de continuer, amener l'équipe de France le plus loin possible", conclut Kévin Ramirez. Paroles de capitaine.