Yahoo Actualités Coupe du monde de futsal: la Libye et le Paraguay déposent des réclamations contre la France et l'Iran
Le dernier match de poule entre la France et l’Iran (1-4) à la Coupe du monde de futsal continue de provoquer des remous. Déjà qualifiées pour les 8es de finale, les deux équipes ont affiché peu d’entrain durant la rencontre. Elles ont même cherché à perdre volontairement selon d’autres équipes engagées dans le Mondial disputé en Ouzbékistan. C’est l’avis de la Libye et du Paraguay qui ont porté réclamation pour entraîner l’exclusion de la France et de l’Iran pour conduite non-sportive.
La FIFA a bien reçu les plaintes
"La FIFA a connaissance des plaintes déposées par les équipes participantes à la Coupe du monde de Futsal de la FIFA, Ouzbékistan 2024 concernant le match du Groupe F entre la France et la RI Iran. Aucun autre commentaire ne sera fait tant que ce processus sera en cours", a réagi la FIFA.
Pointés du doigt pour le très faible engagement lors de la rencontre (notamment sur l'ouverture du score iranienne), les Bleus s'étaient défendus par la voix de leur sélectionneur, Raphaël Raynaud. "Je comprends la surprise et la frustration", avait-il réagi sur le site de la FFF. "C’était aux Iraniens de faire le jeu, ils sont quatrièmes mondiaux. (...) J’assume le choix d’une stratégie plus attentiste, et qu’on soit d’abord dans l’idée de se préparer pour la suite."
En étant dominée par l'Iran, la France a été versée dans une partie de tableau a priori plus abordable en évitant notamment le Maroc, 6e nation mondiale, en 8e de finale. Elle affrontera finalement la Thaïlande, vendredi (14h30). Une équipe aussi très remontée contre les Bleus.
"Quoi qu'il arrive le 27 (septembre , jour du huitième de finale, NDLR), et en admettant que nous soyons l'équipe la plus faible dans cette histoire qui s'est déroulée aujourd'hui (dimanche) à Boukhara, je dis: 'la France, nous t'attendons à bras ouverts'. L'Iran et la France, entraîneurs et joueurs, ont déshonoré mon sport. Vous êtes une honte mondiale!", a écrit Miguel Rodrigo, le sélectionneur de la Thaïlande, sur X.
