Coup de jeune pour deux piscines publiques, à Paris et à Forbach
Peau neuve pour deux bassins municipaux, sites d'entraînement des épreuves de natation des Jeux paralympiques de Paris. Dans le 20e arrondissement de la capitale, la piscine Georges-Vallerey, créée en 1924 pour les JO d’été, gagna un toit ouvrant lors de sa précédente rénovation, en 1986. Pour que les nageurs profitent encore plus de l’air libre et de la lumière naturelle, l’agence AIA Life Designers a remplacé la charpente en bois de la toiture mobile : 12 arcs préfabriqués en pin douglas lamellé-collé, issu des forêts des Vosges et du Jura. À Forbach, près de la frontière allemande, l’agence Engasser & Associés a entièrement réhabilité la piscine olympique datant d’un demi-siècle. Murs, sols, plages, menuiseries extérieures, isolation thermique et acoustique… ce lifting d’envergure réduira d’un tiers la facture énergétique. Non, mais à l’eau quoi ?
Une toiture mobile coiffe le bassin olympique de 21 mètres de largeur et 50 mètres de longueur de la piscine Georges-Vallerey, à Paris, créée en 1924 pour les JO d’été.©© Hugo Hebrard
À Forbach, le bassin olympique réhabilité.
Le hall d’accueil de la piscine olympique Georges-Vallerey est équipé d’un mobilier en bois recyclé, prélevé sur l’ancienne charpente.©© Hugo Hebrard
Vestiaires et douches du bassin Georges-Vallerey sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.©© Hugo Hebrard
Esthétique, isolation thermique et acoustique, économies d’énergie : le quarté gagnant de la piscine de Forbach.