Corée du Sud : l’opposition relance la destitution du président Yoon Suk-yeol
Deuxième essai. Le président sud-coréen a échappé à une première tentative de destitution samedi 7 décembre, le scrutin parlementaire ayant été invalidé en raison du boycott organisé par son parti, le Parti du pouvoir au peuple (PPP), qui a empêché d'atteindre le quorum nécessaire.
Qu'à cela ne tienne dans ce climat politique, où les rivalités s'intensifient, « le 14 décembre, notre Parti démocrate destituera Yoon, au nom du peuple », a déclaré aux journalistes le chef de l'opposition, Lee Jae-myung, arguant que « Yoon, le principal coupable derrière la rébellion et le coup d'État militaire qui a détruit l'ordre constitutionnel de la Corée du Sud, doit démissionner immédiatement ou être destitué sans délai ».
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L'impopulaire dirigeant conservateur essuie un flot d'attaques, de tous bords, depuis sa proclamation surprise de la loi martiale mardi soir, mesure qu'il a été contraint d'abroger à peine six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.
Promesse non tenue
Le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon a affirmé dans un communiqué avoir « obtenu », en échange du blocage de la motion de destitution, la « promesse » qu'il se retirerait pour laisser la gouvernance du pays à sa formation et au Premier ministre.
« Même avant son retrait, le président n'interférera pas dans les affaires de l'État, dans les affaires étrangères non plus », a certifié diman [...] Lire la suite