Contre tempêtes et marées

Emmanuel Macron lors des cérémonies du 14 juillet dernier, un président « fébrile ».  - Credit:Eric TSCHAEN-POOL/SIPA / SIPA / Eric TSCHAEN-POOL/SIPA
Emmanuel Macron lors des cérémonies du 14 juillet dernier, un président « fébrile ». - Credit:Eric TSCHAEN-POOL/SIPA / SIPA / Eric TSCHAEN-POOL/SIPA

Un plouf et ça repart. Anne Hidalgo l'avait promis, elle l'a fait. L'édile de Paris a mouillé le maillot le temps de réaliser un beau 200 mètres dans les eaux de la Seine. À quelques jours des JO, il y avait beaucoup à gagner. Et surtout à perdre. Ne pas plonger aurait été l'aveu d'un cuisant échec, d'autant que la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, lui avait déjà damé le pion en allant faire trempette, avant elle, dans le creux du week-end. Avec, il faut bien l'avouer, un peu moins de panache. Matthieu Heyman et Adèlia Paolillo se sont rendus sur les bords de Seine ce matin pour assister à l'événement, surpris de voir une poignée de Parisiens – en particulier des élus de la ville de Paris et des partenaires des Jeux olympiques – se jeter eux aussi dans le fleuve. Heureux et convaincus. Espérons que les athlètes y trouveront dans quelques jours le même bonheur.

► DÉROUTE. Si la maire de Paris s'agite dans l'eau, la classe politique, elle, frôle la paralysie. Les résultats des élections législatives et les tergiversations stériles du Nouveau Front populaire pour se mettre enfin d'accord sur le nom d'un éventuel Premier ministre risquent de peser sur le rôle de la France dans l'Europe. Mujtaba Rahman, directeur général d'Eurasia Group, un cabinet de conseil international spécialisé dans les risques géopolitiques, évoque un risque insurrectionnel majeur, décrivant un président Macron « fébrile » et un futur gouvernement qui pourrait être vu comme « ill [...] Lire la suite