Contre la paix, les femmes, les migrants… Le pape François définit sept nouveaux péchés

Le pape François a présidé une veillée pénitentielle à la basilique Saint-Pierre de Rome, le mardi 1er octobre 2024.  - Credit:Alessia Giuliani / IPA / SIPA
Le pape François a présidé une veillée pénitentielle à la basilique Saint-Pierre de Rome, le mardi 1er octobre 2024. - Credit:Alessia Giuliani / IPA / SIPA

Un synode novateur. Le pape François a ouvert, ce mercredi 2 octobre, la seconde Assemblée générale d'un sommet mondial sur l'avenir de l'Église catholique, l'un de ses principaux chantiers, sur fond de pressions sur la place des femmes et la lutte contre les violences sexuelles. En introduction du synode, François a présidé une cérémonie pénitentielle à la basilique Saint-Pierre à Rome mardi soir, où il a fait une « demande de pardon » pour sept péchés jusqu'alors inédits pour les catholiques.

« Comment pourrions-nous être crédibles dans la mission si nous ne reconnaissons pas nos erreurs et si nous ne nous mettons pas à genoux pour soigner les blessures que nous avons provoquées par nos péchés ? » a déclaré le souverain pontife, d'après des propos rapportés par Le Figaro.

Le « péché contre la création, contre les peuples indigènes, contre les migrants »

Sept cardinaux ont lu des textes d'explication que le pape avait rédigés pour ces sept nouveaux péchés. Premier de cette liste : le « péché contre la paix ». Vient ensuite le « péché contre la création, contre les peuples indigènes, contre les migrants ». Selon Le Figaro, c'est le cardinal Michael Czerny qui a demandé « pardon » et dit sa « honte » dès lors qu'ils n'ont « pas reconnu le droit et la dignité de chaque personne humaine, en la discriminant et en l'exploitant – je pense en particulier aux peuples indigènes – et pour les moments où nous avons été complices de systèmes qui ont favorisé l'esclavage [...] Lire la suite