Contamination, symptômes, traitement… : ce qu’il faut savoir sur le mpox
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) change de braquet. Mercredi 14 août, elle déclenchait son niveau d'alerte le plus élevé face à la résurgence des cas de mpox – appelé anciennement variole du singe – sur le continent africain, en raison de l'apparition d'un nouveau variant.
Depuis, la Suède a signalé un cas importé de ce variant sur son territoire. Alors que d'autres sont susceptibles d'être détectés prochainement en Europe, la France place à son tour le système de santé en « état de vigilance maximale », a annoncé le Premier ministre, Gabriel Attal, ce vendredi 16 août.Voici les réponses aux questions les plus fréquentes.
Qu'est-ce que le mpox ?
C'est une maladie virale. « Elle est d'origine zoonotique. C'est-à-dire qu'à l'état sauvage, c'est un animal qui sert de réservoir au virus, probablement un écureuil, indique le Pr Antoine Gessain, responsable de l'unité d'épidémiologie et physiopathologie des virus oncogènes à l'Institut Pasteur, et spécialiste de la maladie. Typiquement, les formes classiques africaines de la maladie sont le fruit du passage de l'animal à l'humain. »
L'enfant, après avoir joué avec un animal, contamine éventuellement son entourage proche. Mais les foyers épidémiques s'éteignent assez rapidement. C'est donc le cas classique – et historique – de la maladie. Mais des cas de transmissions exclusivement interhumaines ont émergé. C'est ce qui préoccupe aujourd'hui.
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