"Il commence vraiment à stresser": sans affectation, leur fils n'a toujours pas de lycée pour la rentrée scolaire
Une année scolaire qui commence difficilement. Alors que ce lundi est synonyme de rentrée scolaire et de retour en classe de dizaines de milliers de lycéens, bon nombre d'entre eux n'ont toujours pas d'affectation pour l'année scolaire à venir. C'est le cas de Joshua, un jeune homme du Val-de-Marne, qui se retrouve pris dans un imbroglio administratif dont lui et ses parents ont bien du mal à se défaire.
Initialement, ce lycéen devait être affecté dans un tout nouveau lycée de Vincennes. Or, comme en ont été avertis les parents en juin, l'établissement ne sera pas prêt à temps, la faite à des problèmes sur le chantier de construction.
"Des contraintes liées au chantier de construction amènent à différer l'ouverture du nouveau lycée de Vincennes prévue à la rentrée 2023. Tous les élèves résidant à Vincennes seront également scolarisés au lycée Hector-Berlioz", indiquait un communiqué de l'académie de Créteil.
Or, entre temps, Joshua a vu son second choix d'orientation être refusé. Il se retrouve désormais sans solution puisque le lycée Berlioz, où il devait logiquement être accueilli, affiche désormais complet.
"Ca devient assez anxiogène"
C'est désormais une course contre-la-montre à laquelle participent Joshua et ses deux parents, Nadège et Vania, qui en veulent à l'administration.
"Cette décision a été annoncée fin juin, un peu trop tardivement à notre goût puisque nous n'avons eu aucune possibilité de nous retourner pour éventuellement demander un changement de choix numéro un sur l'affectation", affirment-ils à BFMTV.
Le 29 août, quelques jours seulement avant la rentrée, le rectorat, après les dernières commissions d'affectation, confirme que le jeune homme, ne pourra pas être scolarisé à Berlioz.
Alors, pour tenter de faire bouger les choses, les parents ont contacté l'inspection académique, de nouveau le rectorat, mais aussi les associations de parents d'élèves. À cela, il faut ajouter le stress qui accompagne inévitablement cette situation délicate.
"Il commence vraiment à stresser parce qu'il se rend compte qu'il n'aura pas la même chance que les autres, il n'aura pas accès à ses droits fondamentaux. Ça devient assez anxiogène", tonne son père.
L'an passé, pour la rentrée 2022, ils étaient 18.000 lycéens dans cette même situation.