Le colloque de l’Action française autorisé par la justice, contre l’avis de Gérald Darmanin
La justice a finalement donné raison à l’Action française. L’organisation d’extrême droite a pu organiser son colloque, ce samedi à Paris, après que le tribunal administratif ait suspendu l’interdiction prononcée par la préfecture de police vendredi, selon Le Figaro.
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Le mouvement royaliste avait saisi le tribunal par un référé liberté à la suite de la décision de la préfecture de police. Un arrêté pris dans le sillage des propos du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui avait promis, mardi, d’interdire « toutes les manifestations d’ultradroite et d’extrême droite ». L’Action française va également recevoir 1 500 euros de l’État, indique l’ordonnance. La mouvance avait initialement réclamé 4 000 euros.
Un deuxième rassemblement dimanche ?
« Première victoire pour ce grand week-end, le tribunal administratif vient de casser l’interdiction de notre colloque prise par le préfet de police », s’est réjoui l’Action française sur son compte Twitter. Le secrétaire général de l’Action française, Olivier Perceval, s’est félicité auprès de Libération que « le tribunal administratif se soit basé sur le droit pour prononcer son jugement. »
Le mouvement attend désormais la décision de la justice concernant un deuxième arrêté, interdisant un rassemblement annuel en hommage à Jeanne d’Arc, prévu dimanche. Olivier Perceval a assuré être « confiant ». « Quoi qu’il arrive on y sera », a-t-...