Christophe Dechavanne : de la télé aux circuits, il nous raconte sa "2ème vie" de pilote

Sport Auto : Quel est votre premier souvenir automobile ?

Christophe Dechavanne : Enfant, je me rappelle être assis sur les genoux de mon père dans sa 404, avec des cales en bois pour que je puisse toucher les pédales. C’était à Coursegoules, petit village du Midi, pendant les vacances. Sinon, plus tard, j’ai souvent piqué à ma grand-mère sa Daf 44 Variomatic lorsqu’il neigeait.
J’ai grandi à Montmartre et, au moindre flocon, mes potes m’appelaient. Discrètement, je prenais les clés de la Daf de ma grand-mère qui vivait avec nous. On se retrouvait à l’Étoile, chacun son auto, direction le bois de Boulogne. Je leur montrais comment mettre la voiture en glisse. Pourtant, on ne m’avait jamais appris. C’était instinctif.
J’ai toujours appris sur le tas. Il faut dire que j’étais passionné. A 15 ans, je m’endormais en lisant le magazine Echappement. Mon rêve était de devenir pilote de Rallye.

Il semble que l’univers automobile a été présent assez tôt dans votre famille…

D’une certaine manière, oui : j’ai un arrière-grand-père, du côté de ma mère, qui a exporté les premières Mercedes vers le Canada et les Etats-Unis. Il avait aussi la plus grande agence Mercedes sur les Champs-Elysées. Il était associé à M. Benz et avait un paquet d’actions, mais il a fini par s’engueuler avec lui et les lui a revendues pour un paquet de bonbons. Dommage !

Comment êtes-vous venu à pratiquer le sport automobile ?

Je m’y suis mis très tard, au tout début des années 90. J’avais la trentaine. Je n’étais pas du sérail. En fait, j’ai commencé parce qu’un jour, José Rosinski m’a téléphoné. Il était à l’époque rédacteur en chef adjoint de Sport Auto et commentait les grands prix sur TF1. Je connaissais bien sa voix.
Il me dit : « Il paraît que vous aimez la course automobile. » « J’en suis...Lire la suite sur Sport Auto