Chez les Bleues, de l’optimisme sans certitudes

Du haut de l'estrade du siège de Nike des Champs-Élysées, Hervé Renard a annoncé les heureuses élues pour la Coupe du monde 2023, qui aura lieu du 20 juillet au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande. Une liste de 26 qui interroge, notamment en attaque, où l'équipe de France est déplumée.

Le suspense pour cette liste était assez faible. Puisque comme pour les garçons, depuis quelques années les filles aussi ont le droit aux fuites d’informations les veilles d’annonces. Alors quand tout sourire, Hervé Renard débarque avec sa feuille et son PowerPoint peinant à démarrer, chaque journaliste a déjà en tête les questions qu’il voulait poser. Et elles furent nombreuses. Amputée de ses meilleurs éléments offensifs avec les blessures de Marie-Antoinette Katoto et Delphine Cascarino, l’équipe de France savait déjà qu’elle partait à la Coupe du monde avec son lot de doutes. Des doutes pas vraiment levés par le sélectionneur des Bleus, qui a fait des choix surprenants en convoquant de jeunes inexpérimentées devant et en rappelant en défense des joueuses aux garanties limitées.

Des jeunettes pour remplacer les grosses têtes

Le premier nom qui ressort parmi ces 26, dont seules 23 pourront figurer sur la liste finale pour le Mondial, est évidemment celui d’Amandine Henry, qui n’était plus apparue sous la tunique tricolore depuis 2020 et sa prise de bec avec l’ancienne sélectionneuse. L’ex-milieu de terrain de l’OL transférée récemment à Los Angeles était dans les plans d’Hervé Renard depuis son retour et son opération table rase des querelles passées. Sa blessure au genou n’avait fait que retarder l’échéance. Une garantie d’expérience au milieu de terrain, seul secteur de jeu où l’équipe de France peut compter sur toutes ses forces vives, dont Amel Majri, qui fera le déplacement avec sa petite Maryam, comme l’a assuré le sélectionneur. Quant à Kheira Hamraoui, Hervé Renard a rappelé qu’il s’agissait d’une décision sportive avant d’ajouter : « Quand on fait des choix, on se dit : “Est-ce que des joueuses peuvent assumer d’être remplaçante pendant toute une compétition ?” Donc il faut faire des choix. »

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